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20 janvier 2007 6 20 /01 /janvier /2007 23:26
C’est gentil, mignon, mélo. Il faudrait des yeux faciles à émerveiller pour goûter tout à fait cette histoire : Neil Burger nous raconte le retour après quelques années d’exil d'Eisenheim l'Illusioniste, alias Edward Norton. Ce dernier revient en trombe dans la ville qui l'a vu grandir, après avoir parcouru le monde et rapporté quelques secrets qui vont attiser les foudres du Prince Leopold (Rufus Sewell), bien décidé à épouser la Duchesse von Teschen de Hongrie (Jessica Biel), afin de conquérir pas à pas tout ou partie de l'Europe. Tout aurait pu se passer normalement si Eisenheim n'aimait pas encore Sophie von Teschen, avec qui il avait vécu une amourette avant son départ. Vous comprendrez donc que la trame principale du film reprend le combat pour le coeur de la promise des 2 protagonistes. Rien de bien original. Mais, sur la scène, les numéros ont du charme, un charme indéniable se dégage des décors et des costumes et Edward Norton se montre, une fois de plus, charismatique et mystérieux dans le rôle d’un magicien qui n’hésite pas à révéler ses tours, car il en a évidemment plus d’un dans son sac. Seulement, le concret de la vie reprend très vite le pas sur l'illusion, et l'on se rend bien vite compte que l'on connait la fin du film bien avant de l'avoir vue. Le scénario manque de remous, de soubresauts voire tout simplement de rythme, et au fur et à mesure que le film avance, il prend petit à petit une toute autre saveur. Un manque d'émotions indéniable achèvera définitivement ce dernier, pour finalement n'en garder qu'un vague souvenir une fois sorti de la salle.

 

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